Importance de l'iode naturel
Les algues regorgent d'iode naturel
Ce qui suit est important à savoir
L'iode est un oligoélément indispensable au bon fonctionnement de la glande thyroïde qui, sans cette substance, ne peut fabriquer ses hormones.
La carence en iode peut sérieusement endommager l'organisme.
Le nouveau rapport mondial de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) décrète que le nombre de pays où la carence en iode représente un problème de santé publique est de l'ordre de 54.
Ainsi que l'explique le Dr Lee Jong-Wook, directeur général de l'OMS : « La carence en iode représente une menace majeure pour la santé et le développement des populations dans le monde entier, pour les enfants d'âge préscolaire et les femmes enceintes ».
Cette carence est due à la pauvreté des sols en iode, d'où une faible concentration de cet oligoélément dans nos aliments et donc un apport insuffisant pour la population.
La carence en iode participe grandement aux troubles du développement mental de l'enfant. D'autant plus que tout commence dans la vie fœtale, période où la quantité d'apport d'iode est la plus importante pour le bon développement du cerveau du fœtus.
La mère a besoin d'un taux plus important d'iode pendant sa grossesse, sans compter qu'une grande quantité d'iode est éliminée dans ses urines.
Les algues sont les aliments qui contiennent le plus d'iode, et de très loin. De plus, l'iode provenant des algues est à l'état naturel, donc parfaitement assimilé par notre organisme.
Si la thyroïde fonctionne correctement, un éventuel surdosage n'est aucunement néfaste puisque le surplus sera de suite éliminé. Seules les personnes souffrant d'hyperthyroïdie doivent s'abstenir de consommer des algues.
Quelques grammes d'algues séchées par jour suffisent à combler notre besoin d'iode.
Les laminaires, tel que le Kombu royal et le Kombu breton, sont celles qui contiennent le plus d'iode.
Teneur en iode des algues
Comme tout végétal photosynthétique, la composition des algues varie en fonction de la saison.
Teneur (mg/kg sec) : Kombu royal (Laminaria saccharina) 2789 - 5277 ~ Kombu breton (Laminaria digitata) 2020 - 7454 ~ Fucus vesiculosus 240 - 728 ~ Wakame (Undaria pinnatifida) 118 - 347 ~ Haricot de mer (Himanthalia elongata) 90 - 168 ~ Dulse (Palmaria palmata) 40 - 541 ~ Nori (Porphyra umbilicalis) 67 - 188 ~ Laitue de mer (Ulva) 10 - 131
En matière de teneur en iode,
“Les championnes toutes catégories sont les algues brunes avec les laminaires et les Fucales qui peuvent accumuler de 1500 à 8000 ppm et de 500 à 1000 ppm sur sec respectivement. Sauf exception, les teneurs dans les algues rouges et vertes sont plus modestes (100 à 300 ppm sur sec) mais restent importantes face aux sources «classiques ».
Les mollusques, les crustacés, et les poissons d’origine marine sont les aliments les plus riches en iode après les algues 0.3 à 3 ppm (poids frais). Les fruits et les légumes sont pauvres en iode, les concentrations variant selon la richesse des sols et la durée du cycle végétal.
Il est important de souligner que cette richesse en iode des algues est disponible pour l'organisme.
Les implications nutritionnelles de cette richesse exceptionnelle en iode sont immédiates : pour un adulte, l’apport conseillé (150 µg/jour) peut être couvert par des quantités très faibles, de l’ordre de quelques grammes secs. “
Source : Centre d'Etude et de Valorisation des Algues
Autre particularité :
On sait que la pollution de l'iode nucléaire (rappelez vous de Tchernobyl) constitue une menace pour l'équilibre de la planète et de ses habitants. Pour éviter les problèmes causés par l'iode nucléaire, l'iode naturel provenant de la consommation d'algues, en se déposant sur la thyroïde, empêche l'iode radioactif de faire de même. Une thyroïde saturée d'iode naturel est la meilleure protection et prévention face au risque nucléaire, (décontamination aux rayons X ou produits radioactifs). La consommation de quelques grammes d'algues séchées préserve de ce problème.